samedi 8 décembre 2007

Digital Pinhole

Alors que la communauté des sténopistes s’agrandit de jour en jour et que de nouveaux adeptes du petit trou me déclarent leur enthousiasme vis à vis de cette pratique, j’ai demandé au Père Noël un appareil numérique…
J’ai pris mes renseignements sur la Toile et mon choix balançait entre le Pentax K10 et le Canon 400D ; même gamme de prix, même nombre de pixels – 10 millions. Bien sûr le Pentax a l’air plus costaud et donne l’effet d’être assez pro alors que le Canon fait « joujou »… Mais je possède déjà pas mal d’optiques Canon, en particulier leur remarquable 100 mm macro ; il a donc toutes les chances de remporter la mise. Reste à voir la prise en main.
Je me suis donc rendue dans un grand magasin dont je tairai le nom car il n’y a aucune raison pour que lui fasse de la pub gratos. Il faut dire que j’y allais avant tout pour trouver le photo-poche consacré au Sténopé qui devait sortir le 5 décembre. Hélas pas encore dans les bacs ! Pas avant une semaine au moins !
Et là j’ai rencontré un gros bonhomme affublé d’une épaisse redingote rouge ; il m’a proposé un deal : Tu me prêtes le petit bout de plastique rectangulaire qui est caché au fond de ton portefeuille et je te donnerai le Canon eos400D…
Figurez-vous que j’ai accepté ! Il m’a même très honnêtement rendu mon bout de plastique qui est retourné illico presto redormir (momentanément) dans mon portefeuille.

Alors voilà ; j’ai l’appareil sagement rangé au fond de sa boîte et je n’ai pas le droit de l’ouvrir avant le 25 décembre.
Mais comme je ne compte pas me contenter du genre de prises de vues prévues par cet appareil, je me suis empressée de retrouver dans mes sacs un bouchon de boîtier Canon.

J’ai vaillamment sorti ma perceuse, mis une mèche à bois de 4 et percé le centre du bouchon.

J’ai élimé les barbes plastiques, poncé les bords du trous à l’extérieur comme à l’intérieur. J’ai même poncé la totalité de l’intérieur pour matifier cette surface brillante. Il ne me restait plus qu’à coller un petit trou ; par chance j’en avait un déjà prêt mesurant 0,35 mm ; un poil grand puisque mes calculs me donnaient 0,31 comme diamètre de trou idéal…

Je suis donc parée pour un appareil digital à sténopé !
Patience ! il faut attendre le 25 décembre…. ☹

vendredi 21 septembre 2007

Appel à participation - Call for entry

Le temps passe, la rentrée est faite, voici une bonne nouvelle pour le monde du trou d'épingle.
On prépare une seconde expo internationale donc voici l'appel in french and in english.


Appel à participation à une exposition


Le Centre Culturel André Malraux du Bourget organise sa seconde exposition internationale de photographie sans objectif ( sténopé, zone-plate, sieve… )
Le thème de l’exposition est : Nature urbaine
Nature urbaine ! Du géranium sur le balcon au brin d’herbe s’obstinant à pousser entre les pavés des rues, des espaces verts aménagés aux friches des terrains vagues, des pigeons volants en liberté aux ours en cage dans les zoos… Les images doivent donner votre réponse à la question : quelle place la nature occupe-t-elle encore dans nos grandes cités ?
Chaque photographe disposera d’une surface de 1 m2 qu’il remplira à sa guise avec le nombre d’images qu’il veut ! 1 image de 100 x 100 cm, 4 images de 50 x 50cm ou 100 images de 10 x 10 cm… Qu’elles soient présentées en carré, en rectangle, en L ou… Peu importe le nombre et la disposition, la surface doit être de 1 m2 !

L’exposition aura lieu du 4 mars au 27 avril 2008 au CCAM du Bourget.

Pour participer, envoyer avant le 31 décembre 2007, par Internet uniquement un dossier comprenant les pièces suivantes :
- Reproductions des images telles qu’elles apparaîtront à l’exposition. Les reproductions seront numérotées. Chaque reproduction devra mesurer 15 cm dans sa plus grande dimension en 300 dpi, puis être passée au format .jpeg qualité maximale. Les images numérisées doivent être dépoussiérées, en format RVB pour la couleur, en niveaux de gris pour le Noir et Blanc.
- Un schéma présentant votre disposition avec le numéro des images. L’utilisation de cadre n’est pas obligatoire, vos images peuvent être simplement contrecollées sur un support rigide ou encore se présenter sous forme d’un rouleau…
- Une fiche (format .RTF ou .PDF) présentant (en français, anglais ou espagnol):
- Vos Nom, Prénom, Adresse, Pays, votre adresse de courrier électronique.
- Une courte biographie (5 lignes)
- Les caractéristiques de votre ou vos appareil(s) à sténopé utilisé(s) pour créer ces images (longueur focale et diaphragme)
- Un court texte (en français, anglais ou espagnol) présentant votre travail sur ce sujet (5 lignes maximum).
- Une photo de chaque appareil utilisé, éventuellement numérotés, en correspondance avec les reproductions. Cette (ces) image(s) devra (devront) mesurer 7 cm dans la plus grande dimension en 300 dpi, passé en JPEG qualité maximale.

Les dossiers ne correspondant pas à cette demande seront systématiquement rejetés.

Les auteurs retenus seront prévenus par courrier électronique uniquement entre le 15 et le 20 janvier 2008.
Les auteurs retenus devront envoyer en janvier (date limite de réception : 10 février) par la poste leurs photographies prêtes à être accrochées, en prenant toutes les précautions d’usage pour qu’elles ne soient pas abîmées durant le transport.
Durant l’exposition, les auteurs recevront par courrier électronique des images rendant compte du vernissage et de l’exposition.
A la fin de l’exposition, les photographies seront renvoyées à leurs auteurs aux frais de la Mairie du Bourget.


Mémento

31 décembre 2007 : date limite d’envoi des dossiers à l’adresse suivante :
centre.culturel@ville-lebourget.fr
15-20 janvier 2008 : les auteurs retenus sont prévenus par courrier électronique.
15 janvier - 10 février 2008 : réception des œuvres prêtes à être accrochées.
4 mars - 27 avril 2008 : exposition
Mai 2008 : retour des œuvres à leurs auteurs.


Call for Participation in an Exhibition


The Andre Malraux Cultural Center of Le Bourget (France) organizes his second International lensless Photographic Exhibition ! Uniquely pinhole, zone-plate, sieve…
The topic of the exhibition is: Urban Nature
Urban nature! From the flowers on the balcony to the dogged bit of grass growing between the paving stones of the streets, from the arranged parks to the falow lands, from the free flying pigeons to the bears in a cage at the zoo… The pinhole photography must give your answer to the question: which place does still occupy the nature in our large cities?
Each photographer will have a surface of 1 m2 that he will fill with its own way with the number of images which he wants! 1 image of 100 X 100 cm, 4 images of 50 X 50 cm or 100 images of 10 X 10 cm… which they are presented in square, rectangle, L or… it doesn’t matters the number of pictures and the arrangement, the surface must be 1 m2!

The exhibition will take place from 2008 March 4th to April 27th,
at the Andre Malraux Cultural Center of Le Bourget (France)

To take part, send before 2007, December 31th, by Internet only a file including the following parts:
- Reproductions of images such as they will appear in the Exhibition - Each reproductions must be numbered. Each reproduction will measure 15 cm (5,9″) in its greatest dimension in 300 dpi, then to have passed into jpeg format, maximum quality. Each one must be cleaned up, in RGB format for colours, in gray levels for Black and White.
- A sketch presenting the arrangement with the number of each picture. You aren’t obliged to use frames, your pictures can be simply pasted on a rigid support or presented in the form of a roller…
- a note (format RTF or PDF) presenting (in French, English or Spanish) :
- Your Name, First name, Address,Country , and e-mail address.
- A short biography (5 lines)
- Characteristics of the pinhole-camera(s) used to create these photography (focal length, diaphragm, …)
- A short text (in French, English or Spanish) presenting your work on this subject (5 lines).
- A photography of each pinhole-cameras used, numbered in correspondence with the reproductions. This (these) image(s) will measure 7 cm (2,75″) in its greatest dimension in 300 dpi, passed into JPEG maximum quality.
The files not corresponding to this request will be systematically rejected.

The selected authors will be informed by e-mail only during the last two weeks of January 2008. The selected authors will have to send in January (dead line for reception : February 10th) by the post office their photographies ready to be hung on the walls.
Authors have to take all the customary precautions for a safe travel of their works so that they won’t be damaged.
During the exhibition, the authors will receive by e-mail pictures showing the opening and the exhibition. At the end of the exhibition, the pictures will be returned to their authors at the Town hall of Le Bourget expense.


Memorandum
2007, December 31th : Dead line to send the files to the following address :
centre.culturel@ville-lebourget.fr
2008, January 15-20: The selected authors are informed by e-mail.
2008, January 15 – February 10th : Reception of the works ready to be hung.
2008, March 4th to April 27th: Exhibition.
2008, May : The works come back to their authors.

dimanche 19 août 2007

Construction 2

Les vacances constituent un moment idéal pour se lancer dans ce genre d’élaboration. il vaut mieux en effet avoir du temps, de la place et ne pas craindre de faire de la poussière, car l’utilisation du papier de verre et de la toile émeri est indispensable.

Il faut d’abord construire le noyau central de l’appareil, c’est-à-dire ce demi cercle autour duquel la pellicule va pouvoir se dérouler, tout en ménageant les encoches nécessaires pour mettre les bobines de chaque côté.







Pour maintenir les bobines, il faut des axes qui se trouvent sur deux autres supports placés l’un en dessous et l’autre au dessus. Par la même occasion il faut prévoir le trou pour faire passer le « mécanisme » de bobinage qui doit bien sûr être accessible.









Voilà ! il ne reste plus qu’à construire l’enveloppe externe, avec à l’avant un trou suffisamment grand pour coller le sténopé.


L’obturateur est ici complètement manuel, mais étant donné la longueur des poses ce n’est pas particulièrement gênant.
Et tant qu’à faire, autant créer un obturateur un peu sympa et coloré !




Sur la face arrière, il est également conseillé de pratiquer un trou qui permettra de voir, à travers un filtre inactinique, le numéro des vues qui défileront.

Chaque photo mesurant l ‘équivalent de 3 photos en 6 x 6, il faut commencer les prises de vues au numéro 2 : ce seront en effet les vues 1,2 et 3 qui seront exposées.
Le défilement des poses sera donc : 2 – 5 – 8 – 11, soit 4 vues par film 120.
La focale de cette boîte est de 85 mm et son diaphragme est de f:242

vendredi 13 juillet 2007

Construction 1

Cela faisait un petit moment que cela me trottait par la tête...
Construire un sténopé panoramique permettant d'avoir le même exposition sur toute la longueur du film. Cela suppose donc que chaque point du film doit être équidistant du trou; donc le film doit se dérouler selon un arc de cercle!
Pas grand-chose à voir, donc avec le 6 x 18 construit précédemment qui montre un vignettage de chaque côté, mais ne présente pas de déformation.
Je me suis donc préparé un petit croquis pour voir comment procéder et surtout quel allait être ma focale. Car il est bien évident que pour obtenir une image de 18 cm de long il faut un cercle d'un rayon minimal.
Je suis partie du principe que je devais avoir un angle de champs de 120°, qui constitue l'angle maximal possible avec un sténopé.

Pour une fois j'ai décidé de construire en "dur"...
Je ne vais pas me servir de carton épais mais de contreplaqué de 5 mm et de médium de 3 mm.
L'un et l'autre de ces matériaux offrant également la possibilité d'être découpés à l'aide d'un cutter même si parfois l'usage d'une petite scie à métaux se révèle plus pratique (et moins fatiguant) pour couper le médium.
A suivre...

mardi 19 juin 2007

L'exemple de la leçon











A la suite de cette soirée "aquatique", Messire Bacouël m'a envoyé ce message et des images de sa propre construction d'un appareil à sténopé format 6 x 12 :
Voici les premières photos faites avec un appareil de très haute technologie .

"C'est le Sténopé 6X12 que je me suis fabriqué en m'inspirant des conseils et des plans de MARIE-NOËLLE.Il est loin d'être parfait , mais je vais essayer de corrigé certains points et il faut que je lui mette un obturateur ,ça sera mieux qu'un morceau de gaffer ."

Leçon par l'exemple


Ce fameux morceau de carton n'est pas devenu camera obscura par la seule force du Saint-Esprit. Il a quand même fallu un peu d'ingéniosité, du travail manuel, quelques matériaux... et un peu de temps !
Pour que vous en sachiez autant que les Eaubonniens (?, Eaubonnois, Aguabonnards...???) voici quelques explications et schémas pour fabriquer à votre tour ce fabuleux 6 x 18 que vous ne pourriez trouver dans le commerce qu'à prix d'or!

Cette caméra permet de prendre 4 vues sur un film 120,
avec un angle de champs d’environ 120 ° et une distance focale de 58 mm.
Les dimensions qui sont données le sont à titre indicatif. Elles dépendent en effet de l’épaisseur du carton utilisé.
Je précise tout de suite que j'ai choisi le carton pour des raisons de simplicité. Il est bien évident qu'on peut le faire pour quelques euros de plus en contreplaqué de 5 mm, mais tout le monde n'a pas à sa disposition les outils et l'emplacement nécessaires pour une telle réalisation. J'au pu construire cet appareil sur mon bureau, dans ma chambre... pratique!

Matériel
Du carton fort de 2 mm d’épaisseur
Une règle
Un crayon à papier
Un bon cutter
De la colle en tube
Du papier kraft gommé, blanc ou marron, peu importe
Un petit récipient avec de l’eau et une éponge (pour éviter de passer constamment la langue sur le kraft gommé)
Un trombone ou du fil de fer
Deux bobines vides de film 120
Peinture noir mat en bombe ou en pot (avec un pinceau)
Une épingle
Du gaffer noir
Une lime à ongle (en carton)


La boîte est construite en quatre temps pour former trois modules qui assureront l'étanchéité à la lumière.

I- Premier module : La fenêtre et l’emplacement des bobines (cf plan 1)

Découpez un morceau de carton de 286 mm x 68 mm et marquez au crayon les lignes « a » et « b » comme indiqué sur le plan 1.
Passez un bon coup de cutter selon les lignes « a » sur une face, sans toutefois découper le morceau de carton. Cela vous permettra simplement de le plier dans le sens contraire à votre découpe.
Refaites cette opération selon les lignes « b », mais cette fois ci sur l’autre face. Votre pliure sera donc inversée.
Evidez la fenêtre représentée en gris clair. Ne jetez pas le bout de carton, il nous servira pour en extraire de petits bouts.

Pliez votre carton selon les découpes effectuées. Vous devez obtenir ce qui est représenté sur la figure 2 :
Sécurisez vos pliures en collant des morceaux de papier kraft des deux côtés comme indiqué en rouge sur la Figure 2.

II- Deuxième module : L’intérieur de la boîte
Ce que vous venez de fabriquer doit être imbriqué dans un cadre pour former l’intérieur de votre boîte.

Découpez 2 morceaux de carton de 56 mm x 68 mm.(largeur =56 mm; hauteur : 68 mm) Ceci constituera les côtés gauche et droit de votre cadre.
Découpez 2 morceaux de carton de 56 mm x 232 mm pour constituer le haut et le bas de votre cadre.
Sur le carton que vous destinez au haut de votre cadre, faites une découpe comme indiqué en gris clair sur la figure 3. Ce trou permettra l’entraînement de votre film.

Collez les 4 côtés de votre cadre à l’aide de papier kraft, intérieur et extérieur, en veillant au chevauchement perpendiculaire des grands côtés sur les petits. Le trou d’entraînement doit se trouver en haut et à gauche !
Placez en haut et en bas, à droite et à gauche, de petites cales (27 mm x 3 mm) aux extrémités des grands côtés à 15 mm des bords (cf photo 4).
Dans le cadre, introduisez le premier module, de manière à ce que le logement des rollfilms vienne buter sur vos petites cales (cf photo 4)

Collez côté intérieur et extérieur avec le papier kraft.
Vous pouvez constater qu’ainsi l’ouverture de la fenêtre d’exposition n’est pas totalement
plane ; elle présente une légère courbe. (cf photo 5)
Cela permettra de ne pas avoir une trop grande différence d’exposition entre le centre et les bords de l’image. Vous pouvez choisir d’accentuer cette courbure pour éliminer les différences d’exposition en réduisant la longueur de votre boîte, mais vous introduirez alors une légère déformation.

III) Troisième module : le fond de la boîte

Le principe est identique à ce que vous avez fait précédemment, à cela près que l’on ajoute le fond qui protégera la pellicule de la lumière. (cf. plan 2)
Le dessus et le dessous : 234 mm x 56 mm chacun
Le fond : 78 mm x 234 mm
Les côtés qui engloberont les épaisseurs : 78 mm x 58 mm
Le dessus doit contenir la découpe permettant le passage pour l’entraînement de la pellicule : à 10 mm du bord avant gauche, découpez sur 12 mm de large et 38 mm de long.
Le fond doit aussi être découpé pour permettre de lire le numéro d’avancement des vues : une petite fenêtre de 11 x 14 mm à 47 mm du bord gauche et 33 mm du bas. Conservez ce petit bout de carton, il vous servira pour créer un « bouchon » qui protégera la pellicule de la lumière ; cela ne vous empêche pas de mettre un filtre rouge inactinique en plus !
Coupez une bobine 120, vide de manière à obtenir une partie de tige d’environ 1,5 cm. Limez le trait de coupe pour ne pas avoir d’aspérités. Cela deviendra le bouton d’entraînement du film qui sera passé dans la fenêtre que vous venez de découper.

IV) Quatrième module : l’avant de la boîte

Il est vrai que l’on aurait pu choisir de fixer un « corps avant » sur le premier module. Cela aurait fait moins de travail, mais j’ai craint que le chargement de la pellicule soit moins aisé et j’ai surtout voulu jouer la carte de la sécurité vis à vis de la lumière. Avec ce quatrième module, la pellicule se trouve enfermée par une chicane bien étanche. (cf.plan 3)
La construction est toujours surle même modèle :
Le dessus et le dessous : 242 mm x 58 mm chacun
Les côtés : 58 mm x 78 mm
La face avant englobera les épaisseurs des autres côtés : 82 mm x 242 mm
Comme précédemment, le dessus contient la découpe pour l’entraînement de la pellicule : à 14 mm du bord avant gauche,
découpez sur 12 mm de large et 33 mm de long.
La face avant de votre boîte doit être découpée en son centre pour permettre le positionnement de votre sténopé.

V) L’obturateur
Vous fabriquez en même temps l’obturateur et le déclencheur en découpant un morceau de carton en forme de « L ». Une branche plus large que l’autre protège le sténopé de la lumière, la plus fine permet de faire pivoter l’ensemble, découvrant ainsi le petit trou. Une simple épingle piquée dans un coin et à travers de la face avant de la boîte permet ce pivotement. De
manière à bloquer et à maintenir votre obturateur, utilisez des chutes de carton que vous collez autour de lui quand il est dans sa position de repos.










VI) Les finitions
Première chose à faire : peindre en noir toutes les parties intérieures de la boîte.
Par prudence – ce n’est que du carton, fort certes, mais du carton quand même ! – protégez l’extérieur de votre boîte en la recouvrant de… ce que vous voulez. Le plus simplement, j’ai utilisé de la peinture acrylique qui l’imperméabilise un peu. J’ai également renforcé toutes les arrêtes du module extérieur par précaution et pratiqué quelques encoches pour ouvrir plus
aisément la boîte.




Le petit bout de carton que je vous avais conseillé de conserver lors de la construction du module 3 doit être collé sur un plus grand bout (cf photo ). Avec du ruban adhésif, il pourra s’ouvrir et se fermer vous laissant voir le numéro de la vue lors de l’avancement de la pellicule. Ce cache vous permettra en même temps d’avoir un petit « pense-bête » : le diaphragme de votre sténopé, le numéro des vues à afficher…N’oubliez pas vous venez de construire un 6 x 18 ! Ici, une vue utilise la même longueur de pellicule que 3 vues en format 6 x 6…


Pour faire avancer votre film, vous avez besoin d’un petit bouton. Prenez l’une des deux bobines de roll-film 120 et découpez là, à environ 1,5 cm d’une des extrémités : Passez votre coupe au papier de verre afin de bien lisser ce nouveau bout et ne pas vous blesser par la suite.
Détendez votre trombone et retordez le pour l’adapter aux dimensions de l’ouverture de la bobine : il servira de liaison d’entraînement entre votre nouveau bouton de bobinage et le support de votre pellicule.

A vous de jouer, maintenant!
Vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en plus grand, ce qui vous facilitera la tâche surtout pour les plans ! :-))
Si vous me laissez un message (avec votre adresse mail) je peux également vous envoyer un pdf de cette construction!

Conte de fées à Eaubonne

Il était une fois un morceau de carton qui rêvait de devenir appareil - photo; alors il est venu me voir et m'a dit "s'il te plaît, dessine moi en camera-obscura".

C'est ainsi que naquit un appareil 6 x 18 qui a fait le tour du monde et a servi d'exemple pour des afficionados d'Eaubonne...

Un conte de fées, pensez-vous ? presque!




Un beau Mercredi soir du mois de mai, une Limousine passa me prendre au Centre Culturel André Malraux du Bourget. Le chauffeur, Messire Bacouël, m'emmena à travers des petites routes de campagne jusqu'à son fief d'Eaubonne. Là, avant d'entamer la présentation de ce fameux appareil, bonne chère et bons vins nous permirent de faire ripailles.


Puis vint le temps des choses sérieuses ! En apprentis attentifs tous se réunirent autour d'une grande table et les présentations commencèrent. Seul, Messire Patrick tourna autour de cette table, non pas pour quelque danse incantatoire afin de faire venir des esprits égarés, mais pour manipuler son digitalis aparatus qui enregistra les quelques images ci-jointes.

jeudi 24 mai 2007

Les (pou)Belles images


Il ne suffit pas de dire que l'on a transformé une poubelle en Camera Obscura munie d'un sténopé et de raconter que l'on a fait des images avec !
Encore faut-il le prouver!
Donc pour les petits curieux, voici ce qu'on a obtenu comme images au cours de ce stage.

La taille de la poubelle permettait de mettre une émulsion sensible d'environ 40 sur 80 cm.
Donc, à moins de faire une mosaïque de plan-films 4 x 5 inches - ce qui ne serait pas inintéressant au demeurant-, la solution était d'utiliser du papier.
Par chance, Arnaud avait dans son escarcelle du papier noir et blanc en rouleau de 24 cm de large.
Nous avons donc découpé deux bandes de 80 cm que nous avons scotchées l'une à côté de l'autre à l'intérieur de la poubelle.
C'est pourquoi vous verrez à chaque fois une ligne verticale au milieu des images.

La première image, à titre d'essai, a été réalisée dans la cour du Centre Culturel et montre le bâtiment qui abritera la Capsule, future résidence de photographe. La chose est tellement rare qu'il faut signaler son existence !


Pour la seconde image nous nous sommes aventurés un peu plus loin, jusqu'au carrefour. La poubelle était vraiment très au bord et il fallait la tenir pour qu'elle ne "s'envole" pas au passage des voitures, camions et autres autobus!
La circulation était "dense mais fluide" comme on dit à FIP... c'est bien en raison de cette fluïdité qu'aun engin motorisé n'est visible. Seules quelques traces suggèrent leur passage.








Pour finir, nous sommes allés un peu plus loin encore dans un lotissement en construction où nous avons découvert ce terrain vague avec un gros bloc de béton au milieu.
Le format de la poubelle nous donnant quelque chose se rapprochant du panoramique, nous avons décidé ici de l'essayer non plus avec la poubelle en position normale, debout, mais en la couchant. Pendant la pose de plusieurs minutes nous avons grimpé tour à tour sur le bloc de béton.
Vous avez donc en prime un portrait de groupe!

lundi 21 mai 2007

Quelques images en couleurs de la JMPS

Chose promise, chose due!
Voici enfin quelques ektas réalisés pour le Pinhole day.
Je n'ai pas encore décidé de ce que j'allais mettre sur le site du WWPD, alors si vous avez une idée...

Dans le parc du Bourget, pendant qu'Arnaud et Jean-Claude montaient le cyclope, il y avait un spectacle avec quelques jongleurs. En voici un qui s'échauffait devant des spectateurs déjà très attentifs.






Qui dit parc, dit herbe et petites fleurs, des paquerettes en l'occurence. Appareil au ras du sol avec pomme de pin en premier plan. Bon, OK, c'est moi qui l'ai mise là pour éviter de n'avoir que de la verdure...






Le mot photo du mois de mai étant le rouge, j'ai profité de la présence d'une voiture de la bonne couleur... N'oubliez pas d'aller voir le blog - en lien dans la colonne d'à côté!






Enfin, un tag plein de couleurs le long du chemin "sauvage" qui menait à la voie ferrée.