L'aventure est à Noirlac
Noirlac ?
C'est un hameau qui dépend du village de Bruères-Allichamps, dans le Cher, exactement au centre de la France.
A Noirlac, il y a une Abbaye cistercienne.
A Noirlac, 16 photographes ont fait des prises de vues en pure argentique... (100% digital free comme dirait mon ami Peter Donahoe, only wet photography!)
Ces prises de vues ont donné naissance à un superbe livre paru aux Editions Gaud.
Allez! un peu de pub! c'est pour la bonne cause!
Noirlac(s)
Réel(s) photographique(s) / Photographic reality/ies
Textes : Jean-Yves Ribault, Henri Peyre
Photographies : collectif de 16 photographes
Gilles Aymard, Mustapha Azeroual, Alain Bacouël, Emmanuel Bigler, François Croizet, Patrice Dhumes, Philippe Domingos, Christophe Frot, Henri Gaud, Alain Gayster, Marc Genevrier, Carole Lereverseau, Marie-Noëlle Leroy, Erick Mengual, Alain-Marc Oberlé, Henri Peyre.
Parution : mars 2008
Format : 26 x 27 cm
Couverture cartonnée rembordée avec jaquette,
216 pages, texte français-anglais
170 photographies noir et blanc et couleur
ISBN: 978-2-84080-178-8
39 euros
Après un premier projet photographique sur l’abbaye de Fontfroide, Henri Gaud réunit de nouveau un groupe de photographes pour la lecture libre d’un site historique : l’abbaye de Noirlac, propriété du Conseil général du Cher. Pas de consigne, pas de thème imposé si ce n’est la valorisation du lieu et sa traduction visuelle via une photographie non conventionnelle qui privilégie la multiplication des langages plutôt qu’elle ne les restreint. Ce livre donne à voir les « réalités photographiques » des 16 participants à ce projet artistique qui sera présenté tout au long de l’année 2008 dans différents lieux d’exposition du département du Cher dont l’abbaye de Noirlac.
Noirlac, c'est également une exposition d'images extraites de ce livre, tirées en grand format présentée à partir du 10 mai jusqu'au 2 septembre dans le Cloître de l'Abbaye. Ensuite, cette exposition sera présentée dans tout le département du Cher.
Mais Noirlac, c'est également un Centre culturel de rencontre.
L'occasion nous est d'ailleurs donnée de nous y rencontrer lors du Week-end des 10 et 11 Mai.
Au programme des spectacles et des ateliers photographiques.
pour vous donner l'eau à la bouche voici ce qui se prépare :
La naissance de l’image
Dans un cube de 2 mètres de côté, un petit trou (sténopé) reste ouvert sur la face avant. Grâce à cela la lumière entre dans le cube et forme une image qui se visualise sur un écran translucide suspendu au centre de la structure. Cette image est en couleurs, inversée par rapport au réel, et tout mouvement s’effectuant à l’extérieur devant le « cyclope » se voit également sur cet écran.
Le « cyclope » permet de comprendre le phénomène tout à fait naturel de la formation d’une image.
Voyage au cœur de l’image
Une chambre de moine est transformée en Camera Obscura en obstruant la fenêtre et ne laissant qu’un petit trou. L’image du parc pénètre dans la pièce ; elle se visualise autant sur les murs et le plancher que sur le plafond. Tout individu debout dans la pièce devient porteur d’une partie de l’image. S’il se déplace, sa portion d’image change.
La vie en bleu
Démonstration de tirages de négatifs argentiques ou numériques en Cyanotype par insolation à la lumière naturelle. Sa particularité est de donner une image positive de tonalités bleues.
Le cyanotype est le plus ancien procédé de tirage ; il a été mis au point en 1842 par l’anglais sir John Hershell.
Des images à la colle…
La gomme arabique est une des plus anciennes colles d’origine végétale. En lui adjoignant un produit chimique et des pigments, on obtient une « mélasse » dont on enduit une feuille de papier à dessin ; après insolation sous un négatif, on obtient une image positive. Découverte de toutes les étapes de cette transformation quasiment magique, vous pourrez voir la formation de l’image positive sur le papier et découvrir même comment l’image peut être en couleurs !
3 en 1, du noir et blanc à la couleur : la trichromie
Nous voyons le monde en couleurs. Quel ne fut donc pas l’étonnement de Nicéphore Niépce lorsqu’il obtint des images en noir et blanc ! C’est pourtant grâce à plusieurs images en noir et blanc que l’on parvient à recréer un monde en couleurs. Ce fut un des premiers principes de la photographie en couleurs, et des appareils photographiques ont été construits pour faciliter les prises de vues destinées à créer ces images. Si à l’heure actuelle nous ne sommes plus obligés de repasser par cette même chaîne de traitement, le principe est toujours d’actualité ; adapté à nos moyens modernes, il devient une source de création nouvelle.
En découvrant ces moyens ingénieux, vous pourrez visualiser les différentes étapes depuis les négatifs jusqu’à la fabrication de l’image en couleurs, comprendre que l’apport des anciens ne doit pas être délaissé mais qu’il constitue une richesse surprenante.
la Camera Obscura, côté pratique
Après avoir vu comment se forme l’image dans le Cyclope, puis dans la cellule du moine, il est désormais temps d'en apprécier les applications. On pourra montrer toute une collections de boîtes transformées ou créées spécialement pour faire de la photographie au sténopé. Utilisation de films Polaroïd autorisant la découverte immédiate de l’image réalisée au format 4 x 5 inches et prises de vues au Sténopé numérique suivi d'une impression jet d'encre 10 x 15 cm. Un moyen de montrer que le sténopé et les nouvelles technologies sont compatibles.
Les ateliers démonstrations auront lieu le samedi et le dimanche de 15 h à 18h 30
Contacts : 02 48 62 01 01 contact@noirlac.fr
Site : www.abbayedenoirlac.fr